« Quels jours viens-tu au bureau cette semaine ? » La question peut surprendre. Rassurez-vous, tout va pour le mieux dans l’open-space depuis que les entreprises ont adopté le télétravail hebdomadaire. Cela dit, même si on n’en présente plus les bienfaits, des progrès restent à faire : une enquête Inkidata menée par Wojo en 2019 a révélé que seulement 27 % de ceux qui désirent travailler à distance le font réellement. Pourtant, tout indique que le futur du travail s’oriente vers la flexibilité géographique et horaire. Sortir d’une routine métro-boulot-dodo pourrait bien nous rendre service. Et si le secret de l’intelligence en entreprise relevait du nomadisme ?

Quand les entreprises se font nomades

Le digital nomadisme, pratiqué depuis quelques décennies, s’est désormais professionnalisé. Quand ? Lorsque des start-up fondées par des personnes ayant souvent fait l’expérience du travail à distance ont choisi de passer « en mode remote ».

D’une part, pour retenir les jeunes de la génération Z habitués à mélanger vie professionnelle et personnelle au gré de leurs envies. Pour ces nouveaux professionnels, une vie plus pleinement vécue se fait hors les murs à grands coups de #livingmybestlife (vis ma meilleure vie) sur Instagram. Pour lutter contre le turnover et le désengagement, les entreprises accordent cette liberté aux salariés dans l’espoir qu’ils soient moins enclins à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.

Et d’autre part, en s’affranchissant des contraintes de proximité géographique, les recruteurs accèdent à un vivier de compétences bien plus large et donc, riche. À l’heure où les cadres affirment vouloir quitter les métropoles pour une meilleure qualité de vie, l’indépendance géographique est un petit prix à payer pour augmenter ses chances d’attirer des candidats de qualité. 

À bonne école avec le nomadisme

En embrassant la vie de nomade on ne change pas seulement de code postal, on troque aussi sa perspective sur le monde. Au travers des déplacements, on se confronte à un nouvel univers et à des personnes différentes, cela dans un cadre de travail sans cesse renouvelé. Les digital nomades aguerris savent trouver leurs repères rapidement dans une nouvelle ville et brisent la glace avec aisance pour enrichir leur réseau.
Véritables caméléons au sens de l’adaptation aiguisé, leur maîtrise de certaines compétences comportementales font pâlir les recruteurs avides de soft skills. L’un d’entre elle pourrait bien être la capacité à se gérer en toutes circonstances et à pratiquer l’auto-coaching.

Une communication claire comme de l’eau de roche

Être nomade sous-entend que la nouveauté devient routine, au sens noble du terme. Sans cesse confrontés à de nouveaux environnements, et connexion Wi-Fi, on apprend à se faire comprendre et accepter rapidement. Rien de mieux pour devenir expert en communication interculturelle !
Puisque chaque nouvelle connaissance induit une présentation de ce que l’on fait dans la vie, le nomade sait pitcher en toute situation, s’intéresser à l’autre et écouter. On n’a pas vu de meilleur.e représentant.e d’entreprise !

Si le travail collaboratif a le vent en poupe, il est optimisé par le nomade, qui saura en éviter les pièges. Exit les réunions impromptues et interminables, organiser un temps de partage entre travailleurs à distance se fait avec ordre du jour bien concis et une discipline militaire pour pouvoir avancer indépendamment. Qui dit visioconférence dit outils collaboratifs : Trello, Zoom, la suite Google ou Microsoft n’ont plus de secrets pour toute personne travaillant à distance en 2019. 

Mûrir en tant que professionnel

Travailler en mode nomade requiert en outre beaucoup d’indépendance, une connaissance profonde de son activité et une bonne dose d’auto-motivation. Parmi les soft skills liés à l’opérationnel on cite la capacité à se fixer des objectifs à court et long terme, et de s’y tenir. Quant à la discipline de travail, le coworking vole au secours de ceux qui ont du mal à travailler de chez eux. Il peut donner des repères horaires et physiques pour rétablir un cadre et un peu de discipline, rien de mieux pour combattre un décalage horaire tenace.

Sur la route, on apprend aussi à s’entourer, en rejoignant une communauté professionnelle en ligne par exemple. Le contact d’un entourage multi-facettes et stimulant l’aide à trouver un équilibre et une profonde confiance en lui. Que ce soit au travers de conférences en présentiel ou en s’adonnant au coworking, le travailleur nomade n’est seul que s’il le souhaite.

Un autre aspect non négligeable est le temps gagné sur des trajets quotidiens usants et peu enrichissants. L’équilibre vie pro vie perso, cité comme un avantage du télétravail, permet aux nomades de s’épanouir dans un projet passion en parallèle, suivre leur conjoint lors d’une mutation, ou encore commencer une formation en ligne. L’entreprise a tout à y gagner, car adopter le travail en nomade implique sortir du cadre et poser un regard nouveau sur le monde. Une fois débarrassé.e de ses œillères, le.la nomade peut faire bénéficier son entreprise de son ouverture d’esprit et d’un sens de l’innovation accru.

La productivité en toutes circonstances

Grâce au recul induit par un quotidien du travail en nomade, nous allons à l’essentiel. Le travail d’adaptation constant nous apprend à identifier les priorités et à rapidement résoudre les problèmes. Fini, les grèves et intempéries comme unique sujet de préoccupation autour de la machine à café, on se laisse moins perturber par les détails, y compris la fête d’anniversaire des voisins de bureaux ou les « bruits de couloir ».

Savoir être efficace s’apprend, nous parlions des outils de collaboratifs un peu plus haut : une chaîne slack optimise la communication et privilégie les messages courts, ce qu’un bureau dans lequel sont réunis les collaborateurs ne fait pas. Plusieurs entreprises encouragent déjà ce mode de communication et passent à l’appel vocal quand le sujet nécessite plusieurs échanges. Ainsi les collaborateurs apprennent à communiquer par ordre de priorité. Les systèmes de calendriers partagés réduisent aussi les interruptions des uns et des autres, tout au long de la journée. Une bonne habitude favorisée également par la pratique du coworking, au sein duquel chacun évite les messes basses interminables et déplacements constants pour aller voir les collègues.

Adopter le nomadisme

Vous faites partie des 49% de Français à ne pas être satisfait de votre lieu de travail ? Mais pas encore prêt à partir loin de vos proches ou à gérer un décalage horaire ? Le nomadisme offre la liberté d’aller et travailler où bon nous semble, mais n’est pas forcément une injonction à parcourir le monde. Il peut aussi s’agir de se faciliter la vie au jour le jour et de davantage profiter de son temps libre. Oubliez les 13h d’avion, la planète vous remerciera ! Tentez une expérience dans votre propre ville en multipliant les lieux de travail, grâce à Wojo par exemple. En tout cas, il est certain que l’aventure du nomadisme est une bonne école pour tout professionnel. On dit qu’il est difficile d’apprendre des soft skills, mais le nomadisme, lui, est certainement formateur ! Alors, prêt à relever le défi ?

À lire aussi : L‘expérience Wojo racontée par un travailleur nomade

Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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