Les salariés de – de 35 ans pensent que le bureau de demain sera partie-prenante de l’économie collaborative. D’après une étude menée par Wojo et Opinion Way en octobre, le bureau de demain sera pour eux bien plus qu’un bureau, puisqu’il participe à la construction d’un avenir à la carte, démétropolisé, qui apporte une précieuse flexibilité aux salariés en distinguant l’usage (un bureau où travailler dans de bonnes conditions) de l’ancrage géographique. Explications.

En voulant savoir ce qui donnerait envie aux Français de retourner travailler en présentiel, après deux confinements successifs, Wojo les a aussi interrogés sur la place du lieu de travail dans un monde post-Covid. L’enquête, menée en octobre dernier par OpinionWay, a été décryptée par Ronan Chastellier, sociologue et maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris.

La mutualisation des lieux de travail est pour demain

Les digital native ont de quoi se réjouir : la crise aura au moins eu le mérite de convaincre que le travail à distance est possible. Et qu’il n’est pas nocif pour l’entreprise. Voilà qui ouvre le champ des possibles, et qui explique sans doute que les jeunes de – 35 ans se projettent volontiers dans un monde où le bureau sera mobile.
Ils sont 60% à penser que demain « on choisira son bureau en fonction de sa journée de travail : on choisira la ville, la localisation précise où l’on travaille, la plage horaire pendant laquelle on sera présent, en fonction de son emploi du temps, le mode de travail « isolé » ou « convivial », les animations, ou services disponibles », peut-on lire dans l’étude.

lieux de travail demain Wojo
56% des Français… et 60% des moins de 35 ans !

L’idée étant alors, non plus de se rendre chaque jour dans le même bureau avec les mêmes collègues, mais de travailler depuis l’espace de travail mutualisé de son choix, où l’on croisera donc des collaborateurs d’autres entreprises, des freelances, etc.

Une opportunité de renforcer sa marque employeur et son attractivité

Les entreprises qui opteront pour des bureaux partagés et laisseront leurs équipes libres d’organiser leur journée de travail à distance comme elles le souhaitent seront plus attractives sur le marché du travail. 66% des Français estiment que ce choix traduit « une certaine vision du « management » de l’entreprise, plus participatif, plus tourné vers le bien-être du salarié et réellement préoccupé de son épanouissement ».

« Les nouveaux lieux de travail sont, dans l’esprit des salariés, une allégorie des nouvelles conditions de travail. À l’extérieur de l’entreprise, ils reflètent son dynamisme, l’importance accordée au bien-être du salarié et le type de management de l’entreprise, contribuant pleinement à la notion de marque employeur », décrypte Ronan Chastellier, sociologue.

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Quelle économie collaborative au bureau ?

Rappelons que selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, « l’économie collaborative, également appelée économie de partage, ou de pair à pair, s’avère être aujourd’hui un mode novateur de consommation en matière d’échanges sur les plateformes d’offres commerciales de biens et de services entre particuliers« . Le dernier terme de la définition nous rappelle que cette tendance, qui reflète le besoin de consommer mieux et de façon plus durable appartient au domaine de la sphère privé.

Pour autant, il semble bien que même opérée par un professionnel, tout ce qui ressort de la mutualisation de biens et de services a des vertus assimilables à celles de l’économie collaborative. Il en va ainsi du partage de places de stationnement, de la mutualisation de surfaces de bureau par les espaces de coworking, de la mise en commun d’outils au sein des coopératives, etc.

61% des Français de moins de 35 ans sont d’ailleurs tout à fait d’accord avec cette idée. Pour eux, le choix d’un bureau à la carte rejoint effectivement l’économie collaborative (« où l’on met en commun l’usage et la consommation des biens comme la voiture (covoiturage), la maison ou les équipements… » précise l’étude). Ce positionnement de l’entreprise a des retombées positives puisque, selon 58% des jeunes, cela rendrait la marque de facto plus attractive auprès des consommateurs.

« C’est une tendance d’avenir puisqu’elle est portée par les jeunes générations : le bureau à la carte, avec si possible un hyper choix, dans une absence de contraintes ou d’astreintes très allégées. La posture contemporaine de « fluidité » est centrale pour ces nouveaux lieux et s’inspire fortement de l’économie du partage.”, jugeRonan Chastellier, sociologue.

L’économie collaborative, futur pilier de la RSE des entreprises ?

Comme le rappelle Ronan Chastellier, l’économie collaborative répond à un besoin de satisfaire ses envies… mais de façon responsable, en privilégiant l’usage à la possession. Il en va de même pour les espaces de travail partagés, grâce auxquels les entreprises mettent en commun un certain nombre de postes gérés par l’opérateur du bâtiment, permettant ainsi de réaliser des économies d’échelles sur les services généraux, les frais des structures, mais aussi la consommation énergétique, liée à l’usage du bâtiment.

Cela va du partage de l’imprimante, par exemple, à la régulation des dépenses d’énergie (chauffage, climatisation, éclairage…), en passant par la centralisation du tri des déchets ou une optimisation des places de l’occupation des places de parking. Cela permet aussi de se préoccuper de la qualité de vie au travail des collaborateurs en leur proposant des bars, salons, salles de sports qui serviront « vraiment » parce que mis à disposition d’un nombre suffisant de personnes.
Notons au passage que 26% déclarent qu’un espace de travail où il est possible de créer du lien social, tisser des liens avec d’autres collègues… leur donnerait envie de venir au bureau.

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Cela peut aller jusqu’à refuser de laisser vides des bureaux non loués. Chez Wojo, le programme Wojo For Impact propose ainsi aux entreprises à impact positif ou à celles éprouvées par la crise actuelle de louer à des tarifs très préférentiels les bureaux vacants.

Et vous ? Pensez-vous que le choix de son bureau relève de l’économie collaborative ? En tant qu’entreprise, êtes-vous prêt.e à vous inscrire dans cette tendance sociétale de fond, qui semble gagner aussi le monde professionnel ?

Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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