Du 28 mai au 1er juin, c’est la semaine européenne du développement durable (ou SEDD pour ceux qui parlent couramment l’acronyme) ! Vous savez, cette notion apparue à la fin des années 80… Vous en êtes où, vous, presque trente ans plus tard ? Bonne nouvelle, si vous ne savez pas comment vous y mettre, on a une idée en or – et gratuite en plus : la No Impact Week.

Quel genre d’entrepreneur/collaborateur êtes-vous ? À la maison comme au travail, il est entré dans les usages de trier nos déchets, recycler le papier, les ampoules ou les piles… Mais saviez-vous qu’il est très facile de faire plus, et que la semaine qui vient est faite pour vous y encourager. On s’y met ensemble quelques jours, pour voir l’effet que ça fait ?

On ne vous présente plus le développement durable (dit dédé pour les intimes)

La notion de développement durable est apparue en ces termes en 1987, dans un rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU (ou rapport Brundtland), pour évoquer une croissance économique mondiale à même de préserver l’intérêt général de l’humanité.

Cette notion s’est imposée à la suite de la prise de conscience progressive, depuis les années 1970, de la finitude écologique de la Terre, illustrée par l’identification en 2009 de neuf limites planétaires (en termes de changement climatique, d’érosion de la biodiversité, de consommation d’eau douce…) à ne pas dépasser pour permettre aux hommes de vivre dans un écosystème sûr (comprenez, stable et viable).

Et depuis, de grands sommets (au hasard, Rio 1992), en grands sommets (COP21, Accords de Paris, 2015), les états légifèrent, les scientifiques s’alarment (1700 en 1992, 15 000 en 2017), les entreprises « s’engagent », les citoyens s’inquiètent (ou pas d’ailleurs…) et agissent à leur niveau.

Une inspiration : Colin Beavan, dit « No Impact Man »

Souvenez-vous, en 2006. Nous avons tous entendu parler d’un certain No Impact Man new-yorkais, qui avait entrepris, avec sa famille, de réduire son empreinte environnementale au maximum : ne produire aucun déchet qui ne soit pas compostable, n’acheter que des denrées alimentaires produites dans un rayon de 400 km, n’utiliser que des modes de transport ne consommant pas d’énergie fossile, et boycotter tout ce qui était fabriqué à partir de papier y compris, oui… le papier hygiénique, détail qui fit immédiatement le buzz.

À lire aussi : 6 innovations écologiques qui pourraient sauver le monde

Mais plus sérieusement, l’écrivain et blogueur américain Colin Beavan et sa famille montèrent leurs neuf étages à pied, lavèrent leur linge à la main et renoncèrent à la voiture… pendant une année : l’expérience fut le sujet du documentaire No Impact Man: The Documentary (en), de Laura Gabbert et Justin Schein. Et cela donna une idée à un Français…

De notre côté de l’Atlantique : meet Thomas Parouty, dit « No Impact Week ! » man

De l’autre côté de l’Atlantique, donc, il était un entrepreneur engagé qui avait fondé l’agence Mieux (conseil et communication) et qui avait déjà entrepris de sensibiliser ses équipes au DD en se consacrant une semaine par an à la réduction de l’empreinte carbone, grâce à la mise en œuvre d’actions simples en entreprise. D’abord chez eux, puis chez ses clients, et demain…

L’initiative a pris de l’ampleur, jusqu’à prendre la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, à savoir une « semaine d’actions et de sensibilisations au développement durable […] un moment d’inspiration, de partage et de convivialité pour responsabiliser les entreprises. L’idée est simple : en sensibilisant les collaborateurs et en mettant en place des écogestes simples, l’entreprise participe à son échelle à l’avènement d’une société plus durable et plus résiliente. » (extrait du site internet).

Afin de sensibiliser les entreprises à l’économie bas-carbone, mais aussi à plus de respect à l’égard des individus eux-mêmes, la No Impact Week se déploie en trois directions :

  • Impliquer les individus, afin de les sensibiliser aux enjeux de l’intérêt général et les bénéfices qu’ils pourraient bien en retirer.
  • Préserver la planète, en faisant prendre conscience à chacun de ce que sont les ressources non renouvelables et en limitant le gaspillage.
  • Engager le monde de l’entreprise en faisant siennes des valeurs telles que la sobriété énergétique, le vivre-ensemble, etc.

Nous on dit : « foncez »

Concrètement, la No Impact Week, c’est un thème par jour. Pour la découvrir en vidéo, c’est là :

Lundi c’est le jour de la consommation responsable, mardi c’est l’énergie dans les bâtiments… Chaque jour, laissez-vous guider et inspirer :

  • Assistez à une conférence sur le challenge du jour (sur inscription, rendez-vous sur la péniche West River, à Boulogne-Billancourt à partir de 19h30). Wojo y sera vendredi soir, sur la thématique de la qualité de vie au travail ! Mais il y a aussi une soirée dédiée à la consommation responsable (lundi), aux tech’ pour le green (mercredi). Bref, demandez le programme !
  • Inscrivez-vous au No Impact Mooc et visionnez le MOOC (gratuit) correspondant.
  • Découvrez cinq idées d’initiatives en apport avec les thèmes et laissez-vous guider.
  • Faites connaissance avec un changemaker qui partagera son expérience (vidéo en ligne).
  • Lisez quantité d’articles en lien avec le sujet (sur le site internet).

Et si vous êtes dans les starting-blocks, foncez, embarquez vos collaborateurs et dites-vous bien qu’un petit rien c’est déjà beaucoup. Besoin d’idées ? Voici ce que le Wojo Neuilly-sur-Seine a décidé de faire pendant une semaine :

  • Aux bars, seules des tasses en dur seront distribuées.
  • Lundi, les clients qui apporteront leur mug se verront offrir le premier café ou thé de la journée.
  • Toute la semaine, des produits cosmétiques (gels douches, dentifrice, etc.) seront collectés pour l’association « Féminité Sans Abri »…
  • Etc. Pour en savoir plus, contactez Virginie Savina, qui vous parlera des mille et une actions qu’elle et son équipe déploient (toute l’année) dans leur espace : [email protected]

À vous de jouer : n’oubliez pas, le DD ce n’est pas que manger bio, ou limiter son émission carbone, c’est aussi faire des gestes en faveur de la communauté. Alors, on fait un petit geste ?

Laëtitia Cognie, pour Wojo Business Humanizer
et pour la planète, bien sûr
😉

Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

Location bureaux

Bureaux fermés de 2 à 200 postes personnalisables, accès sécurisé 24/7.
Contrat flexible.

Coworking

Un espace de travail toujours à portée de main, dans un lieu professionnel et convivial. Idéal pour quelques heures, entre deux rendez-vous ou pour un usage régulier.

 

Location salles de réunion

Des salles au design atypique de 2 à +100 personnes, pour accueillir vos réunions, séminaires, formations et événements d’entreprise.