Combiner aspirations personnelles et satisfaction professionnelle, c’est possible… à condition de trouver votre ikigaï. Cette philosophie de vie venue du Japon nous propose de revoir notre vision du travail et nos ambitions en nous reconnectant à nos aspirations profondes. On essaie ?

En japonais dans le texte, « iki » signifie vie et « gaï » qui vaut la peine. Vous l’avez compris, une vie placée sous le signe de l’ikigaï est une vie qui mérite d’être vécue, et qui donne envie de se lever le matin. Mais pourquoi ? Parce que l’ikigaï permet d’harmoniser ses aspirations dans tous les domaines, et de trouver une activité qui se suffit à elle-même pour vous satisfaire.

D’où vient l’ikigaï ?

Envolons-nous vers le Japon, et plus précisément vers l’île d’Okinawa, célèbre dans le monde entier pour son incroyable concentration de centenaires en bonne santé. Les scientifiques qui se sont penchés sur ce miracle de la nature ont identifié plusieurs facteurs qui expliquent cette longévité exceptionnelle : une activité physique quotidienne, une vie sociale bien remplie, un régime alimentaire spécifique à l’île, aussi appelé « régime Okinawa », tout ça couplé à une philosophie de vie conceptualisée au Japon depuis le XIIe siècle, l’ikigaï (vous l’aviez deviné).

Que vient faire l’ikigaï dans le monde du travail ?

On entend de plus en plus ce mot aux sonorités exotiques dans les cercles RH et les formations de coaching. Trouver son ikigaï revient à équilibrer les quatre piliers essentiels de notre vie pour s’épanouir pleinement. Si chacun a son propre ikigaï, ces piliers sont les mêmes pour tout le monde, et chercher son ikigaï revient à s’interroger sur :

  • Ce que j’aime faire ?
  • Ce dans quoi je suis doué.e ?
  • Ce dans quoi je me sens utile ?
  • Ce pour quoi je peux être payé.e ?

Apporter des réponses honnêtes à ces quatre questions permet de mieux définir notre utilité, mais aussi ce qui nous stimule, et ce qui nous rend heureux, trop souvent mis de côté lorsqu’on parle de travail.

Chercher son ikigaï = bousculer ses a priori et revoir ses priorités

Malgré un désir d’épanouissement personnel de plus en plus assumé chez les travailleurs, notre rapport au travail reste largement conditionné par la notion d’argent et la quantité nécessaire pour subvenir à nos besoins. Gagner sa vie est un critère qui écrase bien souvent les trois autres piliers, alors qu’on le sait bien, nous, que l’argent ne fait pas le bonheur !

Même si c’est parfois un puissant moteur, ce n’est pas une valeur porteuse de sens pour tout le monde. Mais la peur d’en manquer fait qu’on s’interdit d’envisager certains schémas ou envies. Alors comment faire pour changer de point de vue ? On se pose les questions dans un ordre différent.

4 questions à se poser pour trouver son ikigaï

Plutôt que de se demander « combien dois-je gagner pour assurer mon confort de vie ? », on commence par s’interroger sur « Pour quoi suis-je naturellement doué » ? Et là, pas de tabou : si vous avez un talent naturel pour la poterie, le théâtre ou le jardinage, c’est le moment de le dire. Votre objectif, dans un premier temps, est d’identifier des activités dans lesquelles vous vous sentez bien, et pour lesquelles vous êtes doué.e. Si vous avez du mal à faire ce travail seul, demandez à vos proches de vous lister les talents qu’ils ont identifié chez vous : vous serez surpris.e du résultat !

Ensuite, demandez-vous « quelles sont les missions et engagements qui me tiennent à cœur, qui font sens ? » Est-ce la sauvegarde de l’environnement ? Le temps consacré à votre famille ou vos amis ? L’accompagnement de personnes en difficulté ? La transmission de vos compétences ? Cherchez ce qui vous donne l’agréable sentiment d’être utile et à votre place.

Puis, interrogez-vous sur « quelles activités aurais-je envie de faire si j’en avais le temps ? » Comme pour vos talents, ne vous censurez pas. Pratique d’un sport, lecture, écriture, laissez parler vos envies profondes et naturelles.

Enfin, penchez vous sur vos besoins en termes de niveau de vie. « De quoi ai-je réellement besoin pour me sentir bien ? » L’idée dans cette dernière phase est de faire le tri entre les besoins induits par votre statut social, votre représentation de vous-même… et la réalité de vos aspirations. C’est important de garder cette question pour la fin afin de ne pas brider votre réflexion dans les précédentes étapes. Dites-vous aussi qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse : le modèle qui vous correspond est unique, comme vous.

Et après ?

Cette réflexion ne se fait pas en un jour, ni même en une semaine. Elle mérite du temps et de l’honnêteté vis-à-vis de soi-même pour surmonter ses barrières et ses peurs. Vous pouvez vous faire accompagner par un coach professionnel qui vous aidera à identifier, puis lever vos freins.

Ensuite, vient le temps des décisions. Mutation interne ? Réorientation de carrière ? Changement de cadre de vie ? Tri dans vos relations ? Tout à la fois ? Rien du tout, vous êtes finalement très bien où vous êtes ?

À chacun son propre chemin d’accomplissement professionnel et personnel, l’important étant que les deux avancent de concert, et que vos aspirations profondes trouvent la place qu’elles méritent dans votre vie et votre carrière. Bonne quête !

Pour aller plus loin :

On trouve de nombreux guides de développement personnel consacré à la recherche de son Ikigaï, comme :

Et si vous avez la flemme de lire, la même Christie Vambremeersch vous résume l’essentiel à comprendre sur l’ikigaï par ici (de rien).

Article rédigé par Clémentine Garnier pour
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Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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