L‘opérateur de coworking Wojo bouscule à nouveau les standards de l’immobilier tertiaire avec ses tous derniers bureaux design à Paris 14.
Le plus grand des Wojo accueille en effet ses premiers locataires à deux pas de la gare Montparnasse, dans une atmosphère à la fois majestueuse et acidulée. Pour donner une âme à quelque 13 000 m² de bureaux, Wojo a fait appel aux designers du Studio Azimut. Xavier de Saint Jean, son fondateur, lève le voile sur ce nouvel espace.
Xavier de Saint Jean, le studio Azimut est déjà à l’origine du Wojo Madeleine à Paris 8e. Dans ce bâtiment haussmannien, vous aviez proposé de rendre un hommage humoristique à l’œuvre de Marcel Proust.
Quelle histoire avez-vous choisie de raconter avec ces nouveaux bureaux design – Paris 14 ?
Les proportions monumentales du hall étaient une opportunité d’imaginer une vitrine de ce qui différencie Wojo des autres espaces de coworking. Nous voulions qu’à peine passée la porte, on ressente un supplément d’âme. Quelque chose qui soit à la fois différent, mais aussi attentif et bienveillant, en écho à l’ADN de la marque.
« On pénètre dans un lieu fort, avec une image forte : un peu arty, un peu décalée. » Xavier de Saint Jean, designer du projet
Ce hall se présente donc comme un espace hybride, d’accueil, de travail et de détente avec son bar. C’est aussi un tremplin vers les étages. Tout en étant tourné vers l’extérieur, il constitue une invitation à entrer : il incarne l’hospitalité selon Wojo et la promesse d’un environnement de travail où il fera bon venir chaque jour.
Il s’agit avant tout d’un lieu « aux bras ouverts ». Les couleurs, les formes, les matériaux… tout est pensé pour provoquer une sorte de twist mental lorsqu’on y pénètre. D’où cette notion de téléportation « feel good », vers un ailleurs que l’on peut choisir.
Comment avez-vous procédé concrètement pour imaginer ce thème ?
L’un des fils rouges des sites Wojo est qu’ils doivent se faire l’écho du quartier alentour. Pour ces bureaux design à Paris 14, nous avons donc étudié l’histoire de Montparnasse ! Nous sommes partis du XVIIe, date à laquelle des étudiants amateurs de poésie auraient baptisé leur repère en hommage au Mont Parnasse grec. Nous sommes remontés jusqu’en 2022, et la révolution urbaine en cours avec le projet des Ateliers Gaîté. Ce dernier va en effet métamorphoser ce quartier, très ancré encore dans les années 70, pour en faire un environnement urbain aussi exemplaire qu’attractif. Cela a nourri notre réflexion avec les notions importantes de réinvention et d’ancrage… dans le futur.
Entre le XVIIe et le XXIe siècles, il s’est passé beaucoup de choses ! Les années folles, la musique, la fête, le bouillonnement littéraire et artistique de l’entre-deux-guerres, puis des projets architecturaux un peu fous (et à l’époque hyper futuristes !) comme la tour Montparnasse… Cette richesse culturelle et ce foisonnement nous ont donné l’idée de la téléportation. Pouvoir se déplacer en douceur où et quand on le souhaite pour trouver l’inspiration et aller de l’avant.
« Venir travailler au Wojo Montparnasse c’est vivre l’inverse de la journée sans fin. Chaque jour, en franchissant ses portes, on fait le choix d’avancer, avec l’idée que tout est possible. » Xavier de Saint Jean
Comment se matérialise ce concept de téléportation feel good, concrètement ?
L’histoire se raconte dès le franchissement de la porte avec ses cercles concentriques au-dessus du sas, ses néons et ses ascenseurs présentés comme des cabines de téléportation. Le site est parsemé d’évocations issues du cinéma : dilatation du temps, fragmentation des objets, compte à rebours, etc.
L’escalier monumental conçu par l’agence MV RDV comme la colonne vertébrale de son projet de rénovation, nous a également inspirés. Il n’était certes pas possible de détourner un tel ouvrage pour jouer avec ! Mais nous y avons tout de suite vu une rampe de lancement, une invitation à s’élever et progresser vers le sommet.
« Je peux décider que chaque jour est différent, en me téléportant mentalement dans « autre chose ». Finalement, c’est comme si je montais dans un train, non pas pour aller d’un point A à un point B, mais pour ouvrir le champ des possibles. » Xavier de Saint Jean
L’expérience se vit ensuite au fil des étages avec la thématisation des différents espaces. Chaque lieu rend hommage à une époque du quartier, dans laquelle il est possible de se téléporter selon son humeur ou ses envies.
Cela peut être sur le Mont Parnasse, dans un club très privé des années 30, dans l’atelier de Picasso, dans une salle de jeux d’arcades des années 80, etc. L’idée est qu’au sein de ces bureaux à Montparnasse, chaque jour puisse être différent.
Dirais-tu que la pandémie a influencé la conception de cet espace ?
L’époque est dure : nous avons tous besoin d’être rassurés et de nous sentir protégés ! D’où cette proposition d’un lieu très habité en termes de décoration avec pour effet vertueux d’envelopper le visiteur.
Nous avons aussi proposé du mobilier intimiste, comme des fauteuils coque ou des assises avec tablette embarquée pour créer des unités de travail indépendantes dans lesquelles s’installer.
Wojo nous a par ailleurs demandé de designer quelques 36 « bulles », que nous avons conçues comme des capsules spatiotemporelles. Il s’agit de petites salles prévues pour environ trois personnes. Parfaitement isolées phoniquement, elles permettent à ceux qui le souhaitent de s’isoler lorsqu’ils en ont besoin.
Quel pourrait être le plus beau compliment de la part d’un coworker sur ces bureaux design à Paris 14 ?
Cela n’a pas changé depuis le Wojo Madeleine ! Notre satisfaction tiendra au fait que les visiteurs s’y sentent bien et se réjouissent de revenir chaque jour !
Concernant la proposition des bureaux de Montparnasse, si son côté un peu fou et futuriste pouvait faire réagir, on serait comblés 😉.
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