Chers parents, la rentrée de septembre est déjà derrière vous. Il vous a fallu au moins un mois pour vous habituer au rythme. Mais voilà, c’était sans compter sur les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver, de printemps, et bien sûr des grandes vacances. Comment faire pour intégrer ces dix-sept semaines de vacances scolaires quand notre contrat de travail ne prévoit que cinq à six semaines de congés ? Comment continuer à travailler, quand il faut faire tourner l’usine et ne (presque) jamais s’arrêter pour prospérer ? À chacun son style.

1 — Ma tribu forever

La solution la plus simple est souvent de se tourner vers les grands-parents pour permettre à nos enfants de se reposer, de quitter le rythme endiablé de l’école française. C’est pour eux l’occasion d’être dorlotés par des grands-parents souvent gagas qui ont le sentiment de profiter d’instants qu’ils n’ont pas assez chéris avant. Oui, mais voilà. C’est que la retraite, ce n’est plus vraiment à 60 ans et que désormais les grands-parents ne sont pas tranquillement installés dans leur canapé à attendre que le temps passe. Alors que certains travaillent encore, bien forcés de dépasser les 60 ans, d’autres se sont lancés dans une boulimie d’activités qui ne laisse que peu de place à la marmaille débraillée. Résultat, ouste le plan de secours. Vos parents vous prient alors de trouver une autre solution. C’est qu’ils ont déjà donné et ne sont pas prêts à recommencer. Ne leur en voulez pas trop. Vous n’avez peut-être pas été facile à vivre dans votre prime jeunesse et ils essayent encore de s’en remettre.

2 — Les animaux nocturnes

Pour le coup, quelles options vous reste-t-il, nous demanderez-vous hormis la bonne copine et la garde alternée pour les parents divorcés. Le centre de loisirs à gogo ? Pour vos bouts de chou, ce n’est pas toujours la solution et passé un certain âge, ce n’est plus une option. Il vous faudra alors jongler, si vous le pouvez : rester à la maison, faire un peu de télétravail et occuper les enfants.

Bien sûr, les plus petits, de la crèche à la maternelle pourraient se laisser encore tenter par une sieste. De quoi envoyer quelques mails, passer quelques coups de fil et traiter les urgences. Pour les plus grands, à la place de la sieste, il y a le sacro-saint dessin animé ou les smart games sur tablette… pas très satisfaisant, on vous l’accorde.

Vous pouvez aussi « négocier » la paix toute la matinée en échange d’une sortie théâtre ou musée l’après-midi (pour trouver la bonne sortie à Paris, il y a une bonne appli, YAMS/ Y’en a marre du square ; en province, la mairie vous dira en principe sur quelle plateforme trouver toutes les activités déclinées). Inversement, pourquoi pas une sortie piscine (ou forêt) de bon matin pour vous assurer une après-midi calme ?

Pensez à consulter les centres culturels municipaux, les médiathèques et les musées autour de votre lieu de résidence, vous serez surpris de voir combien l’offre s’est enrichie ces dernières années. Un exemple ? La Cité du Vin à Bordeaux, propose des ateliers familiaux

Et si malgré ces quelques instants volés, vous ne parvenez pas à boucler votre dossier, il vous reste la possibilité de vivre en horaires décalés. Cela veut dire se réveiller à 5 h ou 6 h, pour commencer à travailler. Ou encore, enfourcher son ordinateur portable dès 21 h, quand les petits sont endormis. On vous l’accorde, il faut de l’énergie pour être parent : à vous de trouver votre rythme, en fonction de votre horloge interne. C’est que certains sont plus naturellement du matin ou du soir.

3 — Les nomades

Passé un certain âge, toutefois, vous aurez d’autres possibilités pour occuper vos enfants pendant ces plages de temps libres à répétition.

Pour une après-midi, il y a la mine inépuisable des ateliers à thème. Sachez que les musées nationaux, entre autres, proposent toutes sortes d’activités pendant les vacances scolaires, qui vous permettront de vous dégager deux ou trois heures pour travailler : à Nice par exemple, le musée Matisse propose des ateliers et des cycles de conférences pour enfant ! Le Musée en Herbe, à Paris, a tout ce qu’il faut pour les plus petits, la Philarmonie propose différents stages d’éveil et d’initiation à la musique en fonction des âges, Little Villette a de quoi séduire les acrobates avec des ateliers cirques, mais aussi les scientifiques de tout poil. Il faut bien le reconnaître, les offres ne cessent de se développer dans TOUTES les grandes villes.

Pour les plus grands : découverte du codage (partout en France), découverte du Kung-Fu, le théâtre (pourquoi pas au célèbre cours Florent, qui propose des stages partout en France), la gym pour les nuls, le piano et la guitare en combiné duo, bref, les activités sont nombreuses désormais pour les enfants et le plus dur n’est pas tellement de trouver quelles activités leur faire faire, mais plutôt de parvenir à les emmener d’un point A à un point B, tout en trouvant un lieu pour travailler.

C’est à ce moment que le fait d’être un travailleur nomade prend tout son sens. Si les cafés et autres salons de thé ont tout disposés à vous recevoir entre deux cours de violon et de clarinette, vous avez désormais la possibilité de trouver des lieux où il fait bon se poser, où il fait bon travailler entre deux stops. Le coworking à la journée peut très facilement devenir alors votre zone de salut, votre eau douce dans un océan d’eau salée, où la connexion wifi est toujours au beau fixe, où le silence a ses zones attitrées, où le café et le thé sont disponibles à volonté. Il ne vous reste qu’à identifier les lieux les plus propices.

4 — Les inspirés

Il y a aussi des lieux magiques où il est possible de travailler d’un côté et de bénéficier d’animations pour ses enfants de l’autre, en un seul et même endroit, à l’image du regretté Coworkcrèche. À Dunkerque notamment, l’espace Work & Co propose également une microcrèche très appréciée à ses coworkers.

L’incubateur Paris Pionnières a aussi innové en la matière en dédiant deux mercredis après-midi par mois à la réunion de ces deux concepts Coworking et Atelier Enfant avec ce hashtag inspirant comme étiquette : #CoworkWithMyKid. Le principe : pendant que maman ou papa profite d’une journée de coworking, les enfants de 8 à 12 ans peuvent assister à une après-midi d’atelier gratuit « Code ta science ». En voilà une belle idée !

Et pour les expatriés ou les grands voyageurs, ils existent d’autres lieux au-delà de nos frontières, mêlant coworking et espaces enfants, à l’image de l’espace Trehaus à Singapour, de Collab&Play à Los Angeles, de Third Door à Londres ou encore de I Love Mum à Rome. Ce type de lieux de travail où il est possible de travailler et de bénéficier d’un service de garde d’enfant est d’ailleurs de plus en plus plébiscité, même s’il peine à trouver son modèle économique en France. Une chose est sûre, entre ces nouveaux espaces et la montée des crèches d’entreprises, le message est clair. Les collaborateurs, freelances et autres entrepreneurs souhaitent avoir la possibilité d’allier véritablement carrière professionnelle et éducation de leurs enfants.

Alors, prêts pour les prochaines vacances ?!

Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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