La grande étude Asterès Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité, est sortie ! Réalisée à la demande du Think Tank du Flex Office, elle révèle le profil type des coworkers français & évalue l’impact des espaces de coworking sur leur productivité. On vous résume cela.

L’an dernier, le coworking en France a connu une croissance impressionnante de 23%. Un succès qui s’explique par l’adéquation de son offre avec les besoins des entreprises.
Le Think Tank du Flex Office* a donc commandé à l’Institut de recherches économiques Asterès une grande étude afin de définir ce qui « caractérise concrètement l’attrait (ou la défiance !) des travailleurs pour les espaces de coworking privés, au regard des bureaux traditionnels ».

👉L’étude menée à l’automne 2023 fournit des insights précieux sur l’impact du coworking sur la productivité et le bien-être au travail, avec un chiffre fort : le coworking améliore de 16% la productivité de ses usagers, ce qui équivaut à un gain de 11 000 €/an/coworker.

1 – Méthodologie de l’étude Asterés Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité

L’institut Asterès a collecté ses données via une enquête anonyme en ligne. Le questionnaire a été envoyé fin octobre aux clients des treize membres du Think Tank du Flex Office, à savoir : Baya, Bureaux & co, Buro club, Flex’o, Hiptown, Industrious, Iwg, Multiburo – startway, Newton office, Now coworking, Wellio, Whoorks et Wojo.

Représentativité

544 réponses exploitables ont été retenues, assurant une représentativité supérieure à 95%.
Ce taux se base sur le nombre de coworkers en France, estimé par Asterès à 76 000 (on parle ici de fréquentation de coworkings privés, par opposition aux espaces mis gratuitement à disposition par les opérateurs publics).

Mode de calcul

Les résultats de l’étude sont fournis sous forme de note allant de -5 à +5 (0 désignant une situation / un ressenti stable, ou inchangé). Une méthodologie qui permet une grande finesse d’analyse.
Asterès s’est également appuyé sur des travaux académiques pour affiner et interpréter les scores obtenus (tous les détails dans l’étude complète).

 2 – Les coworkers ne sont pas ceux que l’on croit

Il ressort de l’enquête Asterès que le visage du coworker français en 2023 est très éloigné de la représentation commune du très jeune start-uppeur en baskets qui joue au baby-foot dans un open space.

(Plutôt) une femme, la quarantaine, citadine

L’étude révèle que l’âge moyen des coworkers est de 40 ans (à l’image de la population française). Il y a autant de jeunes que de plus anciens : 56% ont moins de 40 ans ; 44% ont dépassé la quarantaine et 3% ont plus de 60 ans.

53% sont des femmes. Les coworkings sont donc plus féminisés que la population active (48% de femmes).

Enfin, 75% d’entre eux vivent en Ile-de-France ou dans une capitale régionale. Il y a autant de jeunes que de plus anciens puisque 56% ont moins de 40 ans (44 ont% dépassé la quarantaine et 3% ont plus de 60 ans). Ce résultat a toutefois pu être influencé par le panel, issu d’espaces de coworking privés, plus développés dans les grandes villes.

Essentiellement des salarié.e.s de PME

Seuls 10% des coworkers sont des indépendants ou startupers, ce qui correspond à l’offre majoritaire de bureaux privés flexibles proposés par les grands opérateurs de coworking aujourd’hui.  83% sont des salariés travaillant dans des PME : de quoi revoir l’image du coworking, à tort associé uniquement aux open-spaces de freelances et au monde des start-up.

TAILLE des entreprises dans lesquelles travaillent les coworkers
Etude Asterès, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité (commandée en 2023 par le Think Tank du Flex Office)

La fréquentation de l’espace de coworking : un usage semblable à celui des bureaux 

Le coworking séduit majoritairement un public d’entreprises, qui se détournent du bail traditionnel pour une solution plus servicielle ; ou dans un contexte de croissance / transition qui requiert de la flexibilité.

👉Pour autant, il s’agit d’une solution durable puisque 42 % des coworkers travaillent en coworking depuis une durée comprise entre six mois et deux ans ; 36 % depuis plus de deux ans.
20% des coworkers y travaillent à plein temps. 48 % s’y rendent en moyenne 2 à 4 jrs/semaine, soit une même fréquentation que s’ils étaient dans des bureaux traditionnels.

FRÉQUENTATION hebdomadaire du coworking
Etude Asterès, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité (commandée en 2023 par le Think Tank du Flex Office).

3 – L’impact globalement positif du coworking sur le travail

Le second grand volet de l’étude Asterès portait sur l’impact (positif ou négatif) de l’usage du coworking et des bureaux flexibles sur le stress, l’épanouissement, les interactions sociales, les opportunités commerciales, etc.
Le panel a été interrogé sur onze critères, répartis en deux grands enjeux :
– le bien-être au travail,
– la productivité.

👉 L’étude Asterès, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité révèle que le coworking est globalement « très » bénéfique aux travailleurs. Les ressentis les plus significatifs résident dans le bien-être au travail et l’implication. Les profils les plus (positivement) impactés sont : les indépendants, les femmes et les métiers atypiques.

En résumé, l’impact du coworking, c’est :

StressBien-êtreProductivitéTemps de trajet
En baisse pour 30%En forte hausse pour 63%En hausse pour 39%En baisse pour 25%
En hausse pour 16%En baisse pour 15%En baisse pour 16 %En légère hausse pour 24%
Stable pour 54 %Stable pour 22 %Stable pour 45 %Stable pour 51 %

Voici les résultats en détail 👇

Coworking, sociabilisation et bien-être au travail

Il ressort que le coworking joue pleinement son rôle en termes de sociabilité : les interactions entre collègues se voient renforcées et plus encore, celles avec l’écosystème extérieur (52% des sondés ont constaté une augmentation des contacts avec des professionnels extérieurs à leur équipe).

 

Coworking, implication & productivité

Parce qu’il leur permet de se concentrer uniquement sur leurs tâches, notamment grâce aux moyens et services déployés, le coworking permet de performer. Il facilite aussi d’accroître le rythme d’acquisition de compétences, probablement grâce aux interactions plus nombreuses.

👉 Le classement est le suivant et il permet de tordre le cou à une autre idée reçue, celle qui prétend que ces espaces flexibles sont bruyants et peu propices à la concentration  :

Etude Astterès, Travailler en coworking

Les effets du coworking sur l’EFFICACITÉ
Etude Asterès, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité (commandée par le Think tank du Flex Office en 2023)

4 – Le coworking plébiscité par les indépendants, les femmes et les métiers atypiques

Les travailleurs indépendants

Les indépendants sont ceux à qui le coworking procure le plus de bénéfices : moins de stress, plus de bien-être, plus d’interactions, plus de compétences développées, plus de prospection !

Etude Asterès Travailler en coworking, un gain de productivité

Les effets du coworking sur l’EFFICACITÉ DES INDÉPENDANTS
Etude Asterès, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité (commandée en 2023 par le Think Tank du Flex Office)

👉 Les services inhérents au coworking font la différence : la possibilité de se concentrer sur son business en déléguant la gestion de l’espace de travail (factures, maintenance), trouver un support (informatique, bureautique), networker et rompre l’isolement, etc. Tout ceci offre un cadre propice aux indépendants.

Les femmes

Le stress diminue de façon moins significative chez les femmes que chez les hommes.
Mais pour tous les autres indicateurs, le coworking a un effet positif plus marqué que chez leurs collègues masculins : bien-être accru, plus impliquées, plus productives…
En outre, les femmes profitent deux fois plus que leurs homonymes des interactions entre collègues.

Les effets du coworking sur l’EFFICACITÉ DES FEMMES
Etude Asterès,Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité (commandée en 2023 par le Think Tank du Flex Office)

👉Une différence qui s’expliquerait notamment par le fait que le home office leur est moins favorable en raison de leur difficulté à distinguer leur vie professionnelle et familiale (les femmes se chargent plus que les hommes des tâches ménagères et domestiques, selon l’étude).

Des métiers atypiques* 

*On entend par là les salariés qui n’exercent pas le même métier que le reste de leur équipe.

Ces derniers se révèlent encore moins stressés et encore plus épanouis que le reste de leur équipe grâce au coworking. Le bénéfice est encore plus marqué sur l’acquisition de nouvelles compétences.

Etude Asterès Travailler en coworking

Les effets du coworking sur les MÉTIERS ATYPIQUES
Etude Asterès, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité (commandée en 2023 par le Think Tank du Flex Office)

👉 Le coworking permet de rompre une forme d’isolement au sein de leur équipe. Ces spécialistes y retrouvent des pairs d’autres entreprises, échangent sur leurs pratiques et acquièrent ainsi de nouvelles compétences !

5 – Un gain de productivité de 16%, soit 11 000 €/coworker/an !

Asterès a estimé l’impact sur la productivité, lui-même converti en bénéfice monétaire.
Pour cela, il a élargi sa base de données en consultant d’autres études procédant selon la même méthodologie.
Elle a ainsi compilé :
– les travaux académiques qui démontrent la corrélation entre le bien-être au travail et la productivité.
– la présente étude qui démontre que le coworking influence dans une certaine mesure le bien-être au travail.

À lire à ce sujet : Le Baromètre Actinéo sur la Qualité de vie au Travail

👉Pour être assez intuitif, le lien de causalité entre épanouissement, créativité et productivité restait à prouver et à chiffrer. C’est chose faite !

Conclusion de l’étude Asterés Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité

Premièrement, la population des coworkings n’est pas celle qu’on imagine avec une large majorité de salariés travaillant dans des PME, un âge moyen de 40 ans et un peu plus de femmes que d’hommes.

Deuxièmement, +16% de productivité, soit 11 000€/an, ce n’est pas rien. À titre de comparaison, l’IDET (Association des directeurs de l’environnement de travail) a estimé le coût annuel d’un poste de travail à 13 500 €**. Voilà qui intéressera les CEO, RH, DAF, etc. mais pas uniquement.
La productivité étant corrélée au bien-être, cela signifie que les collaborateurs sont plus épanouis au travail : tout le monde y gagne, y compris la marque employeur.
Les indépendants pourront quant à eux choisir d’utiliser ce gain pour accroître leur revenu ou diminuer leur temps de travail à revenu inchangé.

👉 Pour consulter la totalité de l’étude Asterès / Think tank du flex office : Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité, 2023.


*Le Think Tank du Flex Office, dont Wojo est membre, est un jeune think tank composé de grands opérateurs du coworking.
Il se dédie à l’observation et l’analyse des tendances du marché du coworking avec une ambition : comprendre comment et dans quelle mesure le secteur contribue à bâtir un monde du travail dans lequel l’épanouissement et la performance se nourrissent réciproquement et durablement.
**Coût en 2022. Soit + 9,4% par rapport à 2021.


Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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