Disparition ou tout du moins révolution de certains métiers, du fait de la robotisation, et maintenant de la digitalisation, transfert des compétences dites « dures » vers les « soft skills », évolution des manières de travailler dans le temps et dans l’espace… à quoi ressembleront nos emplois du futur ?

Emplois du futur : science et digitalisation

La robotisation continue

On le sait peu, mais la robotisation n’est pas un phénomène nouveau : elle est en marche depuis près d’un siècle et demi, soit depuis la révolution industrielle, au milieu du 19e siècle. Quand on pense robot, on pense humanoïde, aux entrailles de métal mais aux traits humains. C’est une idée reçue, bien sûr. Le robot, c’est avant tout la machine, quelle que soit sa forme ou sa taille, qui remplace l’humain dans ses tâches quotidiennes. Les robots conçus par l’homme varient de quelques millimètres de diamètre (on parle alors de microrobots, qui souvent explorent le nanomonde) à des robots de la taille d’un immeuble de dix étages, comme les plateformes d’extraction pétrolière.

Et la tendance s’intensifie. Nos emplois du futur devront compter avec eux : robots-chirurgiens, robots-secrétaires, robots-pompiers, robots-cuisiniers, robots-ménagers, robots-maçons… cet article sur le site de Blog Emploi vous présente huit robots du futur susceptibles de révolutionner un certain nombre de secteurs. De là à dire qu’ils vous piqueront vos emplois… rassurez-vous, il existe un grand pas à franchir avant qu’un secteur entier ne soit entièrement automatisé.

Vous avez peur d’être remplacé par une machine ? Faites le test ! En se basant sur des données compilées par l’Université d’Oxford, le site Planet Monkey a mis en place une petite plateforme ludique permettant de savoir si votre fonction a une chance d’être robotisée à moyen terme : pour cela, rien de plus simple, sélectionnez votre secteur d’activité puis votre fonction. Le test vous propose un résultat compris entre 0 et 100%. Par exemple, les bibliothécaires, avec un résultat de 97,6%, ne compteront pas parmi les emplois du futur. Quelle tristesse…

Une chose est sûre, le travail du salarié main dans la main avec la machine est déjà une réalité, et cette tendance ira croissant.

La digitalisation de l’économie

La digitalisation de l’économie est elle aussi bien en marche, et aura sa carte à jouer pour redessiner le paysage de nos futurs métiers. Plus récente que la robotisation (l’on peut considérer qu’elle est apparue en même temps que les premiers ordinateurs, c’est-à-dire à partir du moment où nos supports pouvaient être convertis au format numérique) elle s’est intensifiée cette dernière décennie.

Aujourd’hui, les entreprises veulent hâter la transition, et c’est notamment aux départements des Ressources Humaines qu’incombe de gérer cette digitalisation : en termes de nouvelles techniques de recrutement, mais aussi dans l’appréhension des nouvelles aspirations salariales, l’apparition et la détection des emplois du futur, et enfin la réorganisation des métiers dans le temps et dans l’espace.

Comme avec la robotisation, la digitalisation induit, au sein des entreprises, une disparition de certains métiers aux profit d’autres : plus spécifiques, plus digitalisés. Cet article sur le site Les Echos retrace les dix profils les plus convoités à l’heure du digital. À noter que le secteur du digital est si changeant que certains métiers du web, encore très prisés il y a cinq ans, esquissent déjà leur retrait : formateurs TIC, responsables affiliation, déjà de l’histoire ancienne…

Pour conclure, il est sage de dire que robotisation et digitalisation de l’économie représentent un « processus de destruction créatrice », balayant certains emplois pour stimuler la croissance d’autres secteurs et métiers. Une évolution naturelle, en somme !

De nouvelles compétences dans nos emplois du futur

Nouveaux emplois du futur ? À vrai dire, on parle surtout de nouvelles compétences. Dans son article « l’Ère du salarié caméléon », le site de Blog Emploi dépeint la tendance avec humour. Il est vrai que, de plus en plus, les entreprises cherchent des profils « caméléons », c’est-à-dire multiples et transverses, capables d’accompagner la transition digitale, dont les techniques se renouvellent plus vite que les salariés eux-mêmes, ou leurs capacités d’apprentissage.

metiers-avenir

Dans ce contexte hyper technologique de la dématérialisation et de l’automatisation, les compétences pures et dures s’effacent progressivement, au profit de compétences humaines irremplaçables par les machines, aussi dites « soft skills » : « la résolution des problèmes, l’esprit critique, la créativité le management, la capacité à travailler en équipe, l’intelligence émotionnelle ou la négociation auront beaucoup plus de valeur sur le marché du travail », comme l’explique l’article « Cinq millions d’emplois menacés par la 4e révolution industrielle » du même site.

Sans atteindre cette extrémité, l’on peut s’entendre sur l’actuelle révolution dans les manières de travailler, dans le temps comme dans l’espace. Bientôt, dans une entreprise idéale et via nos emplois du futur, l’on pourra travailler où l’on veut, quand on veut.

Notre temps de travail sera géré individuellement

De la même manière que chaque produit et service acheté est personnalisable ou presque, les salariés aussi requièrent un service personnalisable de la part de leur département RH, ce à quoi ce dernier s’emploie de plus en plus : bientôt, le statut de cadre sera la norme, au moins dans la libre gestion des horaires.

De même, avec l’allongement de l’espérance de vie et le recul de l’âge de la retraite, certains imaginent de nouvelles façons d’adapter le travail à nos emplois du futur, et à l’être humain en général. Carlos Slim, homme d’affaires mexicain et deuxième fortune mondiale, propose la semaine de trois jours. Il préconise aux pays développés de travailler moins pour être plus productifs, soit trois jours par semaine d’environ 10 ou 11 heures, soit une semaine de 30 heures, et ceci jusqu’à l’âge de 70 ou 75 ans. Un concept applicable aux salariés sédentaires (« de bureau » dirons-nous), mais un peu moins aux professions d’extérieur ou requérant un effort physique prolongé.

Nos emplois du futur seront flexibles

La flexibilité totale, en termes d’horaires, mais aussi en termes de lieux, est un rêve que le salarié actuel, à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, touche aujourd’hui du doigt.

Le télétravail est une pratique pour laquelle 64% des salariés français se disent intéressés selon une étude de Randstad Award. Si seulement 16% déclarent en bénéficier, la tendance s’accélère pour nos emplois du futur. Elle offre aux salariés de redécouvrir le vrai confort professionnel qu’il y a à travailler de chez soi, en éliminant notamment les temps de trajet, mais aussi la rigidité et le stress liés à l’entreprise physique.


Formation Zevillage

Zevillage, le site participatif d’informations consacré aux nouvelles formes de travail, lance un MOOC gratuit sur le « travail flexible » : télétravail, coworking, flexiwork, tiers-lieux, nomadisme, corpoworking, bureaux partagés, travail collaboratif… Les nouvelles appellations et nouvelles formes de travail sont nombreuses et il y a de quoi s’y perdre. Zevillage propose d’éclairer entreprises, salariés et indépendants en lançant une formation accessible à tous : les inscriptions seront ouvertes à partir du 7 juillet. Une formation utile notamment aux décideurs qui souhaitent adopter les bonnes pratiques dans un projet de changement d’organisation pour les emplois du futur. Inscriptions via le lien www.travail-flexible.com à partir du 7 juillet 2017 et démarrage de la formation en octobre 2017.

Travailler différemment : une révolution dans le temps et l’espace

« L’entreprise dématérialisée n’aura pas de bureaux, ni de structure hiérarchique ou même d’existence juridique. Elle flottera comme une entité virtuelle dans une économie à haute fréquence et se résumera parfois à un simple algorithme » comme s’amuse à imaginer l’article « Dix concepts insolites sur le monde du travail de demain ».

À écouter : Manager par la valeur perçue

Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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