Après des mois de sédentarité forcée, pouvoir pratiquer un peu de sport au travail n’est pas un luxe. C‘est une nécessité ! La loi Sport et Société a justement été renforcée l’hiver dernier d’un volet Sport en entreprise. Que ce soit pour limiter les troubles musculosquelettiques ou le stress, réduire l’absentéisme et les risques de dépression, augmenter sa productivité ou créer un bon esprit d’équipe, c’est le moment d’inciter vos équipes à se dépenser. Pour vous démarquer et embarquer vos collaborateurs, lâchez-leur la bride ! Nous vous expliquons comment faire.
Le sport en entreprise : tout le monde est d’accord
Déjà en 2019 l’étude Les Français et l’épanouissement au travail menée par Inkidata pour Wojo révélait que 48% des Français aimeraient bénéficier d’espaces dédiés au sport et à la détente sur leur lieu de travail. Une demande entendue par les entreprises, mais stoppée net par la crise…
La mesure sera peut-être passée inaperçue pour les mêmes raisons. Pourtant, en novembre 2020, le Sénat a voté un nouvel amendement à la loi Sport et Société afin d’encourager le sport au travail. Les entreprises y sont considérées comme des espaces stratégiques au développement de l’activité sportive au même titre que l’école et l’enseignement supérieur. Le texte prévoit notamment de ne plus la considérer comme un avantage en nature, afin d’en faciliter (et déplafonner) sa pratique.
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Sport au travail ? Je peux pas, j’ai piscine !
La mesure 22 de l’amendement prévoit en outre de : « Créer, avec l’accord des partenaires sociaux, un label « entreprise sportive » pour mettre en lumière les actions existantes et les initiatives locales et développer les chartes «entreprises actives» ».
L’idée est de promouvoir les entreprises qui jouent le jeu et facilitent les activités sportives, avec un label qui devrait au passage intéresser vos futurs talents…
Comment on y arrive ? En repérant par exemple les salles de sport à proximité de l’entreprise. Encore plus simple : en proposant à ceux qui le peuvent de télétravailler dans un espace de coworking, avant ou après leur séance de sport plutôt que de courir au bureau avec leur sac.
Pour lutter contre la sédentarité, il est recommandé de pratiquer 150 minutes de sport modéré et 75 minutes d’activité intensive par semaine. Cela équivaut à près de 4 heures de sport par semaine. Soit un peu plus du temps passé à regarder la télé par jour, on n’ose regarder les chiffres pour Netflix.
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Les patrons ont tout à gagner de cette appétence pour le sport au travail !
La volonté du gouvernement d’inciter à la pratique sportive en entreprise n’est pas consécutive à la crise. Car les chiffres démontrent depuis longtemps les effets néfastes du manque d’exercice.
Mais l’année passée n’a rien arrangé, peut-on lire sur le site Santé publique. « Durant la période de confinement la moitié de la population n’a pas atteint les recommandations d’au moins 30 minutes d’activité physique par jour et un tiers a déclaré un niveau de sédentarité élevée, passant plus de 7 heures par jour en position assise« . Et l’OMS de rappeler que « les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives« .
De l’intérêt du sport en entreprise…
Loin d’être limités, les bienfaits du sport ne sont pas que physiques. Quarante minutes pratiquées trois fois par semaine renforceraient notre mémoire. De plus, l’activité booste la concentration : le cerveau fonctionne mieux quand il est bien oxygéné. Sans parler des fameuses endorphines, les hormones du bonheur, pour dissiper le stress. On pourrait donc parfaitement voir le sport au travail comme un levier de productivité !
Quant à l’engagement ou aux possibilités de teambuilding, rappelons :
-qu’un salarié bien dans ses baskets aura moins envie de prendre la poudre d’escampette.
-que la réduction de l’absentéisme, un phénomène qui coûte cher aux entreprises tous les ans, est un des nerfs de la guerre de la compétitivité.
Télétravailler dans un espace où il est facile de faire un peu d’exercice peut alors être un bon remède.
II n’est pas plus cher de choisir d’héberger son entreprise dans un espace de coworking qui propose des douches ou des salles de sport. A Paris, le Wojo Madeleine et le Wojo Tolbiac en sont équipés. Tandis qu’au Wojo Issy-les-Moulineaux, les joggeurs apprécieront le parc de l’Ile-Saint-Germain tout proche…
Et si le sport au travail inspirait un management plus sain. Tourné vers la performance, mais qui se préoccupe aussi du bien-être des équipiers ? Attention toutefois à ne pas faire de pression sur les salariés pour qu’ils prennent part aux séances de sport. Car alors le stress et les coups de chaud reviendraient au galop !
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